dimanche 25 octobre 2015

Dimanche 7 mai 2006 : Aubusson - la Vallade.

Nous quittons le camping et traversons Aubusson en Boxer.
Pittoresque ville, célèbre pour sa tapisserie, Aubusson se concentre au creux de vallées encaissées, avec ses maisons serrées, ses toitures pentues dont certaines en bandeaux de châtaignier, typiques du Massif central.
Pour l’avoir déjà visitée, nous ne nous y arrêtons pas ce matin.
Les GR reprennent leur cheminement sur la rive gauche de la Creuse, au-dessus de la ville, à côté d’un groupe scolaire. A 9h45 je m’éloigne de la ville en un parcours forestier maintenant plus montagneux. Des sapins calcinés témoignent d’un ancien incendie.
L’itinéraire diverge de celui inscrit sur la carte au 25 000e. Il s’éloigne de la vallée de la Creuse, longe le ruisseau de la Grouille et par un dénivelé important monte dans le bois de Bidaut, débouche dans des prairies. Il passe à la Chassagne, traverse Blessac. A l’orée de la forêt, il atteint une allée de gros hêtres, d’un âge respectable.
A 630 mètres d’altitude, aux abords du puy des Demoiselles, se dresse un dolmen, témoin figé du temps qui passe…
Je retrouve Viviane aux Barbaris, village aux belles maisons de granit avec des toits en ardoise. Nous mangeons dans le camping-car à côté d’un tas de bois. Un grand capricorne (un des plus grands coléoptères d’Europe) émerge des troncs…

Les GR gagnent la Borne. Un peu plus loin, une chapelle romane est un lieu de pèlerinage. Une petite ondée me surprend. Au hameau de la Chapelle, une ferme exhibe une impressionnante collection de médailles de concours agricole. Il y en a des centaines accrochées au mur, garantissant le respect de la charte des broutards (race charolaise). En sortant du hameau, dans un enclos, un attroupement de vaches attire mon attention. Elles entourent un veau mort. La mère le lèche encore. « Fais donc quelque chose » semble-t-elle me dire en me fixant. Impuissant, je poursuis mon chemin.
Je traverse la N141 à hauteur de Courcelles, atteins une départementale. Le temps se gâte : une pluie d’orage drue et soudaine. Je m’engage à travers prés vers le puy Landre et débouche à nouveau sur la N141, sous pluie et soleil mêlés. Je surprends Viviane qui dort dans le fourgon. Il est 17h.
Il n’y a pas d’emplacement pour s’installer. Comme l’itinéraire se poursuit sur une petite route, nous l’empruntons en voiture : descente forestière vers la colonie de vacances du Plat puis arrivée au hameau de la Vallade. Là non plus, pas de place en vue.

Nous gagnons Vallières. Nous nous installons sur une aire de camping fermée, mais à l’accès libre, dans un sous-bois aéré.

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