dimanche 25 octobre 2015

Mardi 29 mars 2005 : Lac de Bridoré – les Roches.

Il a plu cette nuit. L’herbe est mouillée, glissante. Impossible de se rétablir sur le chemin. Après quelques essais infructueux pour nous désenliser avec des branchages, je pars à pied demander de l’aide à la ferme Mordant, en contrebas. Le paysan nous rejoint avec son tracteur pour nous tirer de ce mauvais pas. C’est lui qui tournait hier soir…

A 10h30 je reprends ma randonnée depuis le lac de Bridoré sous une pluie fine.
Le château de Bridoré, forteresse médiévale, domine le paysage. Je contourne les remparts et me dirige à travers champs vers Fléré-la-Rivière.
Ce faisant, le GR 46 pénètre dans le département de l’Indre. Nous sommes maintenant dans la province du Berry. Pays d’ancienne civilisation, le Berry ne constitue pas à proprement parler une région naturelle, mais une réunion sous la pression historique de diverses régions à l’individualité marquée. Le Bas-Berry recoupe le département de l’Indre. Ici, c’est le Boischaut-nord, avec son bocage qui résiste tant bien que mal à la mécanisation outrancière.
A Fléré-la-Rivière, le GR longe la N143 et s’éloigne le long du ruisseau de la Fontaine de Saint-Flovier (forêt humide). Il traverse de mornes étendues, entrecoupées de propriétés. Ça et là apparaissent à l’horizon de grands silos. Je gagne un vallon, passe une ferme pédagogique d’initiation pour les petits citadins, traverse le hameau de la Reuille aux belles maisons de style berrichon. Un peu de soleil, puis une giboulée. Quelques bocages parsemés.
Au moulin de Ripeau, je franchis le ruisseau de Grand Rys où Viviane et Oscar arrivent à ma rencontre. Nous gagnons ensemble le hameau d’Ornay à 13h.
Nous mangeons non loin de là dans le fourgon sur le GR.

A 15h30 je reprends mon parcours avec Oscar, et l’on atteint Châtillon-sur-Indre. On va parcourir le secteur préservé de la vieille ville au pied de son donjon. On traverse à niveau la zone alluviale de l’Indre pour rejoindre la rive droite où le sentier se poursuit. On gagne quelques bocages, on piétine dans un chemin bourbeux. Oscar sera propre pour grimper dans le Boxer ! Je connais quelqu’un qui sera content… Dans les haies, les aubépines sont en fleurs.
17h40 : Viviane nous attend au nord-est du hameau des Roches.

Croyant gagner du temps, j’emprunte en sens inverse le sentier avec le fourgon. Le chemin est plus boueux que je ne le pensais. Nouvel enlisement. Il me faut partir à nouveau à la recherche d’aide. Je descends à Vignolles ; là une dame m’emmène en voiture aux Vaux chez un agriculteur. Je monte avec lui sur le tracteur, et nous allons tirer le fourgon de son ornière.
Nous retournons ensuite au camping de Loches, où nous étions dimanche soir.

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