Au matin, la végétation est
givrée tout autour de la
Vézère.
Après avoir déjeuné, nous
quittons le camping.
Je retrouve le GR en ville. Il
s’éloigne d’Uzerche le long d’une ruelle et rejoint la Vézère , après la boucle que
la rivière effectue dans la ville. Une pluie de feuilles de saules tombe sans
interruption sur le sol gelé. Le soleil peine à réchauffer l’atmosphère.
Quittant le lit de la rivière, le
GR 46 arpente une colline, rejoint une route de campagne, franchit l’autoroute
A20 par un tunnel et atteint la ligne de chemin de fer Paris-Toulouse. De
l’autre côté du passage à niveau, la route s’arrête dans une propriété privée.
Le sentier va maintenant arpenter
la rivière dont le lit commence à se rétrécir, tantôt à fleur d’eau, tantôt en
hauteur. Un héron dérangé par mon passage s’envole vers l’autre rive. Une
succession d’escaliers de bois pallie à l’absence de passage et à la difficulté
de progresser dans les rochers. J’atteins l’entrée nord de Vigeois. Le GR franchit la rivière, suit la route un moment,
chemine sur la rive droite avant d’entrer en ville et traverser à nouveau la Vézère par un superbe pont du XIIe siècle. Je
contourne la ville par l’ouest et m’éloigne dans les pâtures vers le sud.
Je rencontre en cours de route
Viviane et Oscar qui sont venus me rejoindre sur le sentier. Nous contournons
un grand corps de ferme, sur une hauteur à 370 m . Nous ramassons au
passage des châtaignes sous les arbres dorés.
Nous atteignons la voiture
stationnée dans un grand virage sur une route départementale.
Nous mangeons sur place dans le
Boxer.
Le GR continue sur route. Dans un
virage, une pêcherie-brocante est installée aux abords du pont qui franchit
le Brézou, un lieu bucolique mais peu ensoleillé. Le sentier se poursuit dans
les pâtures et les bois, traverse des hameaux. La forêt est resplendissante. Les
feuilles de châtaigniers jonchent le sol.
A Chatras, le GR descend vers les
gorges de la Vézère et atteint les Chapelles, un hameau situé dans un méandre de la rivière. A cet
endroit, la Vézère s'est enfoncée dans des gorges sauvages, peu accessibles.
Viviane m'attend dans un virage de la route qui grimpe sur le plateau.
Cherchant
un endroit où dormir, nous montons sur le plateau. Nous stoppons à côté d’un
stade municipal de la commune d’Estivaux et nous installons derrière les
tribunes. Des gens qui viennent s’entraîner nous informent qu’il est interdit
de stationner là. Nous descendons un peu plus bas sur un terre-plein à côté
d’une table de pique-nique.
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