dimanche 25 octobre 2015

Vendredi 9 novembre 2007 : Saint-Viance – Lissac-sur-Couze.

Nous sommes de retour à 10h à Saint-Viance. Le temps est ensoleillé, la température très agréable.
Le sentier grimpe sur une colline.
Le GR 46 va se poursuivre au sud, dans un paysage ouvert de crêtes, de puys et de collines. C’est l’Yssandonnais, qui s’étend à l’est et à l’ouest de la Vézère, au nord-ouest de Brive-la-Gaillarde.
Pleine de villages chargés d’histoire, de châteaux en ruine ou transformés en résidences, cette région doit son nom au puy d’Yssandon où les Gaulois avaient déjà édifié une place-forte.
Le GR chemine sur une petite route jusqu’à Varetz. Je traverse le village aux maisons en grès rouge. Je fais une pause dans une auberge pour boire une bière ; et je poursuis mon parcours, toujours sur route. Je quitte le bitume après Laviallé pour arpenter une colline ensoleillée. Au loin, on aperçoit les premières hauteurs du Causse corrézien.
Le pays de Brive : c’est encore la Corrèze, mais c’est déjà le Périgord, ou le Quercy, pour être plus précis. Les paysages, les assiettes, le climat tirent le visiteur vers le sud-ouest. On est presque dans le midi ; on y voit même des bananiers. On est loin de la rugosité du plateau de Millevaches ou des hivers des Monédières.
Viviane et Oscar me rejoignent dans le sentier. Nous descendons vers les fermes du Puy du Mont, débouchant à 12h30 dans un entrelacs de routes et d’autoroutes, aux abords de Brive et du confluent de la Vézère et de la Corrèze.
On s’installe à l’entrée d’une piste qui longe l’autoroute pour manger dans le fourgon.

Le GR ensuite s’insinue entre routes et autoroute et se dirige vers Saint-Pantaléon-de-Larche. On trouve sur le chemin de plus en plus de chênes, de moins en moins de châtaigniers. A St-Pantaléon, l’église présente une architecture hétéroclite, un clocher-mur impressionnant. Le site est fermé.
Le GR 46 traverse la Vézère. A partir de là, il commence à gravir le Causse corrézien, un petit plateau calcaire aux confins du Périgord et du Quercy, première avancée corrézienne des causses du Quercy.
La montée s’effectue lentement sous forêt jusqu’à Gramont-Haut, un village perché sur une arête à 340 m. Je fais une pause à la croisée des routes devant un calvaire en calcaire, pour boire et manger une pomme. Je poursuis sur la crête jusqu’au puy Gramont (351 m). Il subsiste encore quelques châtaigniers parmi les chênes. Je descends vers Lissac-sur-Couze, au cœur du causse et au bord du lac du Causse, le plus grand plan d’eau artificiel du département. Je débouche sur la place à 16h45.
Jonction avec le GR de pays du Causse corrézien.
Viviane m’attend sur la place.

Nous parcourons les routes du causse pour trouver un endroit où dormir. Mais la nuit tombe. On revient à Lissac.

Nous nous installons au camping La Prairie, ouvert en permanence, en terrasse au-dessus du lac, à côté de caravanes d’ouvriers. Belle vue sur le lac.
On sent qu’il va à nouveau faire froid cette nuit.

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