dimanche 25 octobre 2015

Dimanche 15 mai 2005 : Bois St-Jean – Sarzay.

10h30 au bois St-Jean. J’emmène Oscar avec moi.
On traverse le bois, on débouche dans des cultures, on continue dans le bois des Tailles. Grésillement des grillons dans les prés…
On franchit la D19 et on gagne par la route le village de Tézé. Le GR s’enfonce alors dans le bocage berrichon par le chemin de la Caude.
Le Boischaut-sud est un pays de « bouchures », les haies locales, qui enclosent les champs et les prairies. Les haies du Boischaut-sud existent depuis longtemps. Elles étaient autrefois le moyen le plus simple et le plus économique de délimiter parcelles et propriétés. Après la Révolution, la disparition du droit d’aînesse a eu pour conséquence de multiplier les propriétés et de créer un lacis de bouchures foisonnantes enserrant des champs minuscules. Les divers remembrements menés depuis le XIXe siècle ont souvent porté un coup fatal au bocage. De nos jours on replante. Lueur d’espoir.
On retrouve la D19 ; on s’engage sur une petite route. Oscar plonge dans un marigot dont il ressort boueux. On gagne alors Lys-St-Georges, minuscule village berrichon aux quelques maisons bien fleuries réunies autour de l’imposant château entouré de douves. 


Perché au-dessus des vallées du Gourdon et de la Bouzanne, il est un promontoire sur les premiers contreforts du Massif central que l’on aperçoit au loin. Viviane m’attend sur la place. Je lui laisse Oscar, bien propre !
Je descends par la route vers la vallée du Gourdon. A hauteur de l’Hôpital, ancienne léproserie, le sentier longe le Gourdon par le chemin de la Marzelle. Des troupeaux de limousines et charolaises paissent dans les pacages.

Quand je retrouve Viviane, au bord d’une route, nous retournons nous installer en bordure du chemin de la Marzelle, en contrebas de Lys. Repas et sieste dans la voiture.

Je repars dans l’après-midi avec Oscar.
Nous traversons le village de Tranzault et poursuivons vers Trisset. Là je me trompe de direction. C’est devant la pancarte d’entrée d’agglomération de Tranzault que je fais demi-tour.
Le sentier s’engage dans le bocage, auprès d’un étang où Oscar s’empresse de se baigner. Le ciel se couvre. Parcours rectiligne sur un chemin bordé d’arbres et de haies. Peu avant d’atteindre le fourgon, la pluie commence à tomber, avec des rafales de vent d’ouest. Je revêts la cape de pluie pour le dernier kilomètre. Viviane nous attend au débouché du chemin, à l’entrée de Sarzay.

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