10h30 au bois St-Jean. J’emmène Oscar avec moi.
On traverse le bois, on débouche
dans des cultures, on continue dans le bois des Tailles. Grésillement des
grillons dans les prés…
On franchit la D 19 et on gagne par la route le
village de Tézé. Le GR s’enfonce alors dans le bocage berrichon par le chemin
de la Caude.
Le Boischaut-sud est un pays de
« bouchures », les haies locales, qui enclosent les champs et les
prairies. Les haies du Boischaut-sud existent depuis longtemps. Elles
étaient autrefois le moyen le plus simple et le plus économique de délimiter
parcelles et propriétés. Après la
Révolution , la disparition du droit d’aînesse a eu pour
conséquence de multiplier les propriétés et de créer un lacis de bouchures
foisonnantes enserrant des champs minuscules. Les divers remembrements menés
depuis le XIXe siècle ont souvent porté un coup fatal au bocage. De
nos jours on replante. Lueur d’espoir.
On retrouve la D 19 ; on s’engage sur une
petite route. Oscar plonge dans un marigot dont il ressort boueux. On gagne
alors Lys-St-Georges, minuscule village berrichon aux quelques maisons
bien fleuries réunies autour de l’imposant château entouré de douves.
Perché
au-dessus des vallées du Gourdon et de la Bouzanne , il est un promontoire sur les premiers
contreforts du Massif central que l’on aperçoit au loin. Viviane m’attend sur
la place. Je lui laisse Oscar, bien propre !
Je descends par la route vers la
vallée du Gourdon. A hauteur de l’Hôpital, ancienne léproserie, le sentier
longe le Gourdon par le chemin de la Marzelle. Des troupeaux de limousines et
charolaises paissent dans les pacages.
Quand je retrouve Viviane, au
bord d’une route, nous retournons nous installer en bordure du chemin de la Marzelle , en contrebas de
Lys. Repas et sieste dans la voiture.
Je repars dans l’après-midi avec
Oscar.
Nous traversons le village de
Tranzault et poursuivons vers Trisset. Là je me trompe de direction. C’est
devant la pancarte d’entrée d’agglomération de Tranzault que je fais demi-tour.
Le sentier s’engage dans le
bocage, auprès d’un étang où Oscar s’empresse de se baigner. Le ciel se couvre.
Parcours rectiligne sur un chemin bordé d’arbres et de haies. Peu avant
d’atteindre le fourgon, la pluie commence à tomber, avec des rafales de vent
d’ouest. Je revêts la cape de pluie pour le dernier kilomètre. Viviane nous
attend au débouché du chemin, à l’entrée de Sarzay.
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