Au matin, toujours les lièvres
qui parcourent les champs, sautillent sur quelques mètres, s’arrêtent tous les
sens aux aguets, repartent…
Je reprends mon chemin à 8h30
avec Oscar. Le temps est ensoleillé, la température très agréable.
Le GR 46 s’engage dans un chemin
herbeux rectiligne qui retraverse la voie de chemin de fer désaffectée. Oscar
débusque un lièvre qui ne s’attarde pas.
A hauteur d’Ardentes, au large de
la rive gauche de l’Indre, on entre dans le Boischaut-sud. Là aussi, la
proximité de la Champagne
a conduit à l’abandon des systèmes de polyculture-élevage au profit exclusif
des céréales. Cependant les grandes étendues agricoles cèdent peu à peu la
place au bocage.
Un camp de Manouches est situé
sur l’ancien tracé du GR, fermé à cet endroit. Nous le contournons par la
route. On me salue…
Après la ferme de la Besace , nous empruntons un
chemin herbeux. Nous franchissons à nouveau la voie de chemin de fer et
arrivons sur la D 19
où Viviane récupère Oscar.
Le paysage commence doucement à
changer. Les chemins sont bordés d’arbres et de haies, les genêts à balais sont
en fleur, l’horizon se vallonne. Je longe une pâture où paissent des charolaises,
premier troupeau rencontré sur le parcours du GR 46.
Je gagne les abords du château de
Bonnet. Peu après je passe à hauteur d’un troupeau de vaches limousines dans un
pacage protégé par des haies. De l’autre côté de la D 19, le GR contourne un massif
forestier par le nord puis entre en forêt pour s’engager plein sud dans le bois
du Fond des Chaumes. Large chemin d’exploitation aux ornières inondées, détruit
par les engins forestiers. Je longe plusieurs étangs pour atteindre une route
départementale à hauteur du bois Saint-Jean.
Viviane m’attend à cet endroit.
Nous mangeons dans le fourgon au bord du chemin, à proximité d’un des étangs.
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