A la jonction avec le GR 3, le
sentier de grande randonnée GR 46 naît à Tours (Indre-et-Loire) sur la rive
gauche du Cher, au pont de St-Sauveur.
Parvenu en camping-car avec
Viviane et notre chien Oscar en Touraine dans l’après-midi, j’entame à 15h30 ma
randonnée.
Le temps est gris, bruineux…
Le sentier remonte le Cher vers
l’est, sur les rives aménagées. Les îlots épars abritent cormorans et mouettes rieuses. Bientôt une bruine légère tombe, se fait insistante, perçante. Des
Tourangeaux se promènent, parapluies ouverts, en ce premier jour maussade de
l’année. Le GR se prolonge en un sentier rendu boueux par la pluie, passe sous
le pont d’Arcole, se poursuit sur une digue entre la rivière actuelle et un
ancien bras du Cher, isolé lors des travaux de mise en navigation. La pluie a
maintenant cessé.
Je bifurque peu après pour monter
vers Saint-Avertin, un village-banlieue de Tours, le long de rues
interminables. Je débouche enfin dans les champs, retrouve un lotissement puis
m’éloigne en milieu ouvert entre bois, bosquets et haies.
J’atteins la ligne TGV Atlantique.
Je la traverse sur un pont ; je me dirige vers la forêt périurbaine de Larçay,
aménagée et grillagée. L’accès en est autorisé jusqu’à 18h. Diable ! Il ne
faut pas que je traîne, car la nuit tombe. Je traverse une allée rectiligne,
j’atteins la lisière et je débouche au hameau du Chêne Pendu, sur la RN 143, à 18h. La nuit est tout
à fait tombée.
Il me reste à joindre Viviane par
téléphone pour que l’on puisse se retrouver sur cette route à deux voies de
grande circulation. « C’est simple, tu te diriges vers Tours là où le ciel
est rose. - Oui mais, tu es devant ou derrière moi ? » On parvient à
se retrouver et l’on va passer la soirée et la nuit dans le fourgon à l’une des
entrées de la forêt de Larçay, à quelques 500 mètres du GR. Les
grilles de la forêt entre-temps ont été fermées. Les dernières voitures de
promeneurs s’en vont…
Par la suite, je ferai une balade
de nuit avec Oscar.
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