Jeudi 11 septembre 2008 : Puycelci – calvaire D15.

A Puycelci, le sentier de grande randonnée longe les remparts, gagne la porte Hirissou.

Les fortifications du XIII^e siècle ont conservé deux grosses portes, de belles murailles et quelques tours de guet.

Le sentier descend en pente raide vers Laval. Il se poursuit en une alternance de hameaux, de pechs, de forêts ; il enjambe des ruisseaux. Quelques vignes, des châtaigniers, des bruyères en fleur… Les causses semblent loin. Le GR pénètre en forêt de Sivens. Parcours forestier jusqu’au ruisseau éponyme. Passage à la ferme des Ramadiesses. Je retrouve Viviane et Oscar, et nous mangeons sur la prairie. Le temps change petit à petit et le ciel se couvre. L’atmosphère se fait lourde.

Le GR flirte maintenant avec les terrains sédimentaires du Bassin d’Aquitaine. Nous sommes sur les hauteurs de la plaine de l’Albigeois – Castrais.

L’après-midi, j’entre dans le bois. L’itinéraire rejoint la vallée de la Vère et se dirige à l’est. Le sentier remonte sur le plateau, passe à proximité des ruines du château de Lagarde et atteint un point coté 286. La pluie, qui menaçait, commence à tomber.

Castelnau-de-Montmirail apparaît, bien campée sur son roc tel un promontoire au-dessus de la vallée de la Vère. Les labours sont en cours dans les champs des alentours. Le soleil revient lorsque, par le chemin du Théron, j’atteins les remparts de la ville.

Castelnau est une bastide fondée la même année que Cordes pour surveiller le bassin de la Vère. La bastide médiévale, protégée par ses remparts, pouvait surveiller les allées et venues des « indésirables » de quelque côté qu’ils viennent. Croisade des Albigeois, guerre de Cent ans et guerres de religion se sont succédées dans son passé mouvementé.

Je n’entre pas dans la ville. Le GR se dirige vers le nord-est à travers champs. Des brebis paissent, suivies par de petits hérons au bec jaune, des gardes-bœufs.

Tournesols et maïs… Un chemin de terre se poursuit au bord du ruisseau de la Mouline jusqu’aux abords de la ferme de Coustous. Il franchit le ruisseau et atteint un calvaire sur la D15 où est garé le fourgon. Il est 18h20.

A trois km de Castelnau, nous trouvons un camping (le « Chêne Vert ») où nous nous installons à 19h.