Nous sommes de retour à 10h à Saint-Viance.
Le temps est ensoleillé, la température très agréable.
Le sentier grimpe sur une
colline.
Le GR 46 va se poursuivre au sud,
dans un paysage ouvert de crêtes, de puys et de collines. C’est l’Yssandonnais,
qui s’étend à l’est et à l’ouest de la Vézère , au nord-ouest de Brive-la-Gaillarde.
Pleine de villages chargés d’histoire, de châteaux en ruine ou
transformés en résidences, cette région doit son nom au puy d’Yssandon où les
Gaulois avaient déjà édifié une place-forte.
Le GR chemine sur une petite
route jusqu’à Varetz. Je traverse le village aux maisons en grès rouge. Je
fais une pause dans une auberge pour boire une bière ; et je poursuis mon
parcours, toujours sur route. Je quitte le bitume après Laviallé pour arpenter
une colline ensoleillée. Au loin, on aperçoit les premières hauteurs du Causse
corrézien.
Le pays de Brive : c’est encore la Corrèze , mais c’est déjà
le Périgord, ou le Quercy, pour être plus précis. Les paysages, les assiettes,
le climat tirent le visiteur vers le sud-ouest. On est presque dans le
midi ; on y voit même des bananiers. On est loin de la rugosité du
plateau de Millevaches ou des hivers des Monédières.
Viviane et Oscar me rejoignent
dans le sentier. Nous descendons vers les fermes du Puy du Mont, débouchant à 12h30 dans un entrelacs de
routes et d’autoroutes, aux abords de Brive et du confluent de la Vézère et de la Corrèze.
On s’installe à l’entrée d’une
piste qui longe l’autoroute pour manger dans le fourgon.
Le GR ensuite s’insinue entre
routes et autoroute et se dirige vers Saint-Pantaléon-de-Larche. On trouve sur
le chemin de plus en plus de chênes, de moins en moins de châtaigniers. A
St-Pantaléon, l’église présente une architecture hétéroclite, un clocher-mur
impressionnant. Le site est fermé.
Le GR 46 traverse la Vézère. A partir de là, il
commence à gravir le Causse corrézien, un petit plateau calcaire aux confins
du Périgord et du Quercy, première avancée corrézienne des causses du Quercy.
La montée s’effectue lentement
sous forêt jusqu’à Gramont-Haut, un village perché sur une arête à 340 m . Je fais une pause à la
croisée des routes devant un calvaire en calcaire, pour boire et manger une pomme.
Je poursuis sur la crête jusqu’au puy Gramont (351 m ). Il subsiste encore
quelques châtaigniers parmi les chênes. Je descends vers Lissac-sur-Couze, au cœur du causse et au bord du lac du Causse, le
plus grand plan d’eau artificiel du département. Je débouche sur la place à
16h45.
Jonction avec le GR de pays du
Causse corrézien.
Viviane m’attend sur la place.
Nous
parcourons les routes du causse pour trouver un endroit où dormir. Mais la nuit
tombe. On revient à Lissac.
Nous nous installons au camping La Prairie , ouvert en
permanence, en terrasse au-dessus du lac, à côté de caravanes d’ouvriers. Belle
vue sur le lac.
On sent qu’il va à nouveau faire
froid cette nuit.
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