dimanche 25 octobre 2015

Mercredi 7 novembre 2007 : Uzerche – les Chapelles (gorges de la Vézère).

Au matin, la végétation est givrée tout autour de la Vézère.
Après avoir déjeuné, nous quittons le camping.
Je retrouve le GR en ville. Il s’éloigne d’Uzerche le long d’une ruelle et rejoint la Vézère, après la boucle que la rivière effectue dans la ville. Une pluie de feuilles de saules tombe sans interruption sur le sol gelé. Le soleil peine à réchauffer l’atmosphère.
Quittant le lit de la rivière, le GR 46 arpente une colline, rejoint une route de campagne, franchit l’autoroute A20 par un tunnel et atteint la ligne de chemin de fer Paris-Toulouse. De l’autre côté du passage à niveau, la route s’arrête dans une propriété privée.
Le sentier va maintenant arpenter la rivière dont le lit commence à se rétrécir, tantôt à fleur d’eau, tantôt en hauteur. Un héron dérangé par mon passage s’envole vers l’autre rive. Une succession d’escaliers de bois pallie à l’absence de passage et à la difficulté de progresser dans les rochers. J’atteins l’entrée nord de Vigeois. Le GR franchit la rivière, suit la route un moment, chemine sur la rive droite avant d’entrer en ville et traverser à nouveau la Vézère par un superbe pont du XIIe siècle. Je contourne la ville par l’ouest et m’éloigne dans les pâtures vers le sud.
Je rencontre en cours de route Viviane et Oscar qui sont venus me rejoindre sur le sentier. Nous contournons un grand corps de ferme, sur une hauteur à 370 m. Nous ramassons au passage des châtaignes sous les arbres dorés.


Nous atteignons la voiture stationnée dans un grand virage sur une route départementale.
Nous mangeons sur place dans le Boxer.
Le GR continue sur route. Dans un virage, une pêcherie-brocante est installée aux abords du pont qui franchit le Brézou, un lieu bucolique mais peu ensoleillé. Le sentier se poursuit dans les pâtures et les bois, traverse des hameaux. La forêt est resplendissante. Les feuilles de châtaigniers jonchent le sol.


A Chatras, le GR descend vers les gorges de la Vézère et atteint les Chapelles, un hameau situé dans un méandre de la rivière. A cet endroit, la Vézère s'est enfoncée dans des gorges sauvages, peu accessibles.
Viviane m'attend dans un virage de la route qui grimpe sur le plateau.

Cherchant un endroit où dormir, nous montons sur le plateau. Nous stoppons à côté d’un stade municipal de la commune d’Estivaux et nous installons derrière les tribunes. Des gens qui viennent s’entraîner nous informent qu’il est interdit de stationner là. Nous descendons un peu plus bas sur un terre-plein à côté d’une table de pique-nique.

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